vendredi 27 février 2009

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L’expérience Erasmus sur un CV

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____Aujourd’hui, de nombreux étudiants envisagent de partir un semestre ou une année à l’étranger via le programme d’échange Erasmus. La capacité de l’étudiant à s’adapter à la culture d’un pays témoigne de son ouverture d’esprit et de sa facilité à s’intégrer au sein d’un groupe. De plus, l’étudiant acquiert un meilleur niveau en langue. Ces qualités sont très recherchées par les employeurs. Les professionnels ont donc un regard positif sur cette année universitaire à dimension internationale. L’étude l’OURIP (Observatoire Universitaire Régional de l’Insertion Profesionnelle) révèle ainsi que 66% des étudiants partis étudier à l’étranger mettent moins d’un mois à trouver un métier contre 59% pour ceux n’étant pas partis. Et en plus, leur salaire est supérieur. Alors même si les avis sont partagés par les parents craignant le départ de leurs enfants, l’expérience Erasmus est un plus indéniable sur un CV. A ne pas manquer.
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L'intégration

_____L'intégration est un passage obligé pour tout étudiant qui tente l'aventure Erasmus. Elle est organisée par les élèves de l'établissement qui reçoit l'étudiant. Les rites effectués sont propres à chaque établissement. Néanmoins, on note beaucoup de similitudes parmi les intégrations réalisées. Dîner d'accueil, concours de drague, vente de mouchoirs à l'unité et bien d'autres sont généralement au programme. L'intégration marque l'entrée dans la famille des étudiants Erasmus ainsi que le début de nombreuses soirées qui rythment la vie d'un Erasmus.-


"Je suis pas un, je suis plusieurs.Je suis un vrai bordel.", Dixit L'Auberge Espagnole

------L'Auberge Espagnole? Ce film qui nous a tous donné envie d'aller plier bagages vers l'étranger. Et de se retrouver dans la "maison du Bonheur", entouré d'une bande de potes sympas et fétards... Un Mythe du concept Erasmus, ou une image fidèle? Certains ne se sentent pas réellement concernés par l’atmosphère joviale régnant dans le film, comme Antoine, 20 ans étudiant Erasmus a Madrid. Il vit en colocation avec un français, deux Belges et un Polonais. Mais c’est pourtant avec ses amis Français de Sciences Po, qu’il préfère sortir. La vie en colocation en mode international ne serait donc pas si facile. Chacun ayant son mode de vie réglé selon son pays, parfois même à en perturber celui de ses homologues étrangers. Et les étudiants ne voulant abandonner leur chère culture, qui est parfois réellement différente, des ombres planent sur cette "happy home"... Alors Erasmus oui, mais pas Erasmus sans contraintes...



Erasmus : palmarès des 20 universités les plus demandées
accompagné du nombre d'étudiants acceuillis



Université de Grenade Espagne--------1796
Université de Valence Espagne------1684
Université de Complutense (Madrid) Espagne------1559
Université Polytechnique de Valence Espagne------1532
Université de Bologne Italie------1462
Université de Séville Espagne------1248
Université de Salamanque Espagne------177
Université autonome de Barcelone Espagne------1155
Université de Barcelone Espagne------1106
Université d'études de Florence Italie------1104
Université d'Alicante Espagne------961
Université d'études 'La Sapienza' (Rome) Italie------945
Université Humbold (Berlin) Allemagne------887
Université de Lund Suède------811
Université Karlova de Prague République Tchèque------805
Université autonome de Madrid Espagne------777
Université de Saragosse Espagne------752
Université libre de Berlin Allemagne------747
Université de Vienne Autriche------711
Université polytechnique de Catalogne (Barcelone)Espagne------692



Sources:
Brève 1: Site Etnoka.fr
Site Routard.com
Site Europe, Education, Formation
Blog Expérience d’un étudiant à Dublin

Brève 2: Témoignage étudiant Ersamus/ école de commerce Témoignage étudiant Erasmus/Université

Brève 3: Témoignage D'Antoine, 21ans, Etudiant Francais Erasmus à Madrid.

Tableau des 20 Universités: Site Toute l'Europe

LIENS PLUS:

° Blog d'un étudiant Erasmus Francais en séjour chez les Irlandais: "Go on Erasmus"

° Le premier Pub Erasmus à Paris c'est ICI...!

Erasmus: Danger ou sécurité?


LES REVERS DU VOYAGE

Quand Erasmus vous emmène bien au delas de ses frontières...

-------La vie d’un étudiant Erasmus n’est pas sans dangers. Le sentiment d’éloignement, le fait de se sentir seul et perdu dans un environnement qu’il ne connait pas sont des sentiments que peut rencontrer tout étudiant dans un pays étranger. Mais il existe aussi des dangers physiques auxquels il pourrait faire face.


Il existe certains cas de disparitions ou de décès d’étudiants faisant parti du programme Erasmus. Les cas d’Ophélie Bretnacher ou de Romain Lannuzel peuvent en témoigner. Ophélie Bretnacher était une étudiante de l’ESC Reims qui a disparu début Décembre en Hongrie. Elle suivait des cours à l’Université de Budapest dans le cadre du dispositif Erasmus. Plus personne ne garda de trace d’elle depuis son départ d’une fête qu’elle quitta à 3h du matin. Son sac à main fut retrouvé plus tard dans la nuit, ce qui déclencha l’alerte. Après des recherches longues de 2 mois, son corps fut retrouvé dans le Danube. Les circonstances de son décès restent inconnues.

D’autre part, Romain Lannuzel, étudiait l’anglais à Barcelone. Depuis Novembre 2007, plus personne n’a de nouvelles de lui. Ses parents continuent les recherches malgré que la police catalane ait refermé le dossier.

Ces deux disparitions confirment le fait qu’étudier dans un pays étranger peut être dangereux, même s’il est improbable que leur disparition ait à voir avec leur statut d’Erasmus. On peut à l’inverse constater que le fait qu’ils soient des étudiants faisant partie de ce programme complique les recherches pour leurs familles.

Erasmus n’est en aucun cas responsable de leur disparition. Le fait que d’autres cas d’agressions ou de meurtres d’étudiants Erasmus aient éclatés ne rend pas service au dispositif et lui fait plutôt mauvaise presse alors que le programme fait le maximum pour éviter cela. Erasmus est d’ailleurs plus souvent bénéfique aux étudiants étant donné le soutien que s’apportent entre eux les étudiants de tous pays dans une même ville. Il existe une grande entraide entre étudiants et il est rare qu’ils se retrouvent livrés à eux –mêmes.


Les étudiants bénéficiant du programme Erasmus sont plus vulnérables uniquement par leur statut d’étranger et par le fait qu’ils ne connaissent pas très bien la ville où ils étudient. Il est donc important de se documenter sur le lieu et les endroits à éviter de même que le mode de vie des habitants.

En résumé, les agressions et disparitions d’Erasmus restent minoritaires mais cet échange nécessite une préparation, et il faut donc se renseigner sur sa destination avant d’entreprendre ce voyage.

Par Adrien F.


Sources:

IMAGE: Getty

INFOS PLUS:

Erasmus français: ou aller?






___Partir à l’étranger c’est aussi découvrir un pays, des habitants, une culture et des mentalités différentes.il n’y a rien de plus enrichissant que de partir voir ce qui se passe ailleurs ; cela permet de s’ouvrir l’esprit et de s’enrichir aussi bien professionnellement que personnellement. Quelles sont les destinations les plus prisées par les étudiants français ?




1) Etat-unis

___Motivations: c’est l’une des destinations les plus prisées pour tout d’abord la perfection de l’anglais mais notamment par l’attirance du « rêve américain ».

Fac américaines: A la rentrée, tous les étudiants américains choisissent leurs cours si possible en relation avec leurs études françaises. Pour valider le semestre, ils doivent valider au minimum 12 crédits sachant que chaque matière représente 3 crédits. Ils doivent donc valider 4 matières.A part cette particularité du choix des matières, rien de spécial n’est à signaler. Le peu d’heures de cours : seulement 12 par semaine (3 heures par matière).Le travail personnel est par contre supposé être très important, mais finalement en relativisant tout devient beaucoup moins contraignant.
Sinon les étudiants sont beaucoup plus attentifs pendant les cours que les Français. L’université est très moderne, avec notamment une bibliothèque bourrée d’ordinateurs modernes, avec de bonnes connections Internet et même des casques pour pouvoir écouter de la musique. Elle est ouverte 24h/24. Il faut simplement la carte étudiante. Il y a des cafés un peu partout sur le campus. Ca donnerait presque envie d’aller en cours !


Vie américaine: Il y a des transports en commun mais le gros inconvénient, c’est pour sortir hors de la ville. Il faut vraiment une voiture mais elles sont facilement louables (environ 80€ la journée).Question météo, il fait assez froid. Il peut facilement faire -15°C. Mais en général il ne pleut pas souvent. Les américains sont vraiment accueillants. Globalement ils sont très ouverts et discutent facilement. Il arrive par exemple de parler pour la première fois avec quelqu’un le matin et de se faire inviter le soir-même à une soirée. Par contre, il est assez difficile de devenir vraiment proche d’un Américain car ils parlent souvent plus difficilement de sujets personnels.

Spécialités culinaires: Il est généralement conseillé de se faire soi-même à manger.
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2) Espagne

___Motivations : L’espagnol étant généralement la seconde langue étudiée elle est souvent mise de coté par rapport à l’anglais. Le dépaysement et la bonne ambiance que dégage l’Espagne font de ce pays l’une des destinations favorites des étudiants Erasmus français.


Fac espagnol : Ce qui change tout d’abord ce sont les bâtiments eux-mêmes : assez ancien, mais refait à neuf à l’intérieur, et puis les patios au milieu, avec des palmiers. Les facs sont également beaucoup plus petites que les universités en France. En plus, le rythme, même s’il semble identique au premier abord, est très différent. Par exemple, on est ravi du nombre incroyable de jours fériés. Et aussi le fait de tutoyer les professeurs et de les appeler par leurs petits noms…


Vie espagnole : La vie n’est vraiment pas chère, le climat est plus qu’agréable (sauf si l’on ne supporte pas le vent), et les gens sont charmants. Le rythme surtout est très différent. On déjeune entre 13h et 16h, on goute vers 19h30 et on dîne vers 22h30. C’est généralement moins cher qu’en France.Il fait plus chaud qu’en France, ce qui ne veut pas dire que l’on se promène en maillot de bain toute l’année, donc il ne faut pas oublier un gros manteau et des pulls en hiver ! Socialement, il n’y a pas de problèmes. Les espagnols sont plutôt accueillants.


Spécialités culinaires: Il faut aller dans les marisquerias pour manger des poissons ou des fruits de mer. Sinon, la paella, la tortilla…A boire : il faut goûter la horchata bien fraîche (spécialité de Valencia), vous ne finirez pas ivre c’est une boisson sans alcool totalement naturelle (provient d’un tubercule) soit on déteste, soit on adore.
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3) Angleterre

___Motivations: Il est inutile de rappeler l’avantage que cela représente de partir vivre à l’étranger : LA LANGUE. Il n’y a rien de mieux que de partir dans le pays pour pratiquer, apprendre la langue pour pouvoir par la suite, la parler couramment.


Fac anglaise : Assister à un cours en anglais contribue à améliorer l’écoute ainsi que le vocabulaire. Aussi, les étudiants français ont la possibilité de choisir leurs matières à étudier. Ils doivent simplement faire en sorte qu’elles correspondent à leurs UE en France. Assister à un cours est complètement différent d’un cours en France. L’ambiance est beaucoup plus détendue, les étudiants vont boire des verres avec les professeurs… En Angleterre, Le système de notation est également moins sévère, moins difficile qu’en France.


Vie anglaise : Temps gris, froid, humide et pluvieux bien entendu. Voilà comment il est facile de décrire le temps anglais. Ensuite d’un point de vue économique, il est sans doute inutile de rappeler que la vie y est plus chère qu’en France. Un grand nombre de jeunes étudiants travaillent à côté de leurs études afin de pouvoir vivre convenablement. La vie sociale dans les villes anglaises est assez remplie entre les nombreuses boîtes de nuit, les pubs et les soirées étudiantes dans les maisons (shared house party). Il y a quand même des différences notables entre la France et la Grande Bretagne. Tout d’abord, les anglais (les deux sexes confondus) sont toujours avec une bière à la main, ils aiment boire et ils commencent tôt dans l’après midi. Aussi, les anglaises s’habillent de manière assez légère et assez provocante.


Spécialités culinaires: Très peu de français sont revenus en France satisfaits de la nourriture. L’Angleterre n’est pas très bien réputée d’un point de vue gastronomique. Il y a un grand nombre de fast food, de sandwicheries, mais pas de petits restaurants pour déguster un bon petit plat pas trop cher.
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4) Australie

___Motivations: La volonté principale est d’améliorer le niveau d’anglais ; le meilleur moyen d’y parvenir est de partir dans un pays anglo-saxon (comme l’Australie). En effet, il est aujourd’hui indispensable de maîtriser parfaitement l’anglais pour réaliser une carrière professionnelle internationale. Cette destination lointaine, à l’autre bout du monde est très attirante. Cette partie du monde (l’Océanie) est souvent complètement inconnue des français.



Fac australienne: Les facultés australiennes ont une forte concentration d’étudiants asiatiques ; c’est en effet la destination favorite des asiatiques comme les chinois, malais, indonésiens… Il y a aussi des américains et des anglais. Tout d’abord la taille, les campus sont énormes ; ce n’est plus une fac mais une vraie entreprise. Tous les services sont disponibles, tout est organisé comme dans une ville. De plus, la fac organise en permanence des activités comme visite de musée, match de football australien, visite de parcs et réserves naturelles, etc… il est également conseillé de choisir une matière facultative de « découverte du pays » en plus de vos cours obligatoires.

Vie australienne: Aujourd’hui un australien peut avoir diverses origines, britanniques bien entendu mais aussi asiatiques, indiennes, européennes (Europe de l’est, Grèce, Yougoslavie…). L’Australie est multiculturelle et le « melting pot » très riche.
Le pouvoir d’achat d’un français en Australie est quasiment 1.7 fois plus important qu’en France. Economiquement, il n’y a pas trop de soucis à se faire. Si vous partez avec l’intention de dépenser autant d’argent qu’en France vous vivrez très bien ; la vie coûte moins cher qu’en France. Il est conseillé aussi d’ouvrir un compte sur place ; cela ne coûte pas grand-chose et ne prend pas longtemps (la Commonwealth Bank est très bien et les étudiants ont des tarifs avantageux). D’un point de vue climatique, les saisons sont inversées par rapport à l’Europe. L’été est relativement frais (5°C pour les minimales) tandis que l’hiver peut être très chaud (jusqu’à 40°C). Socialement, l’Australie est un pays très cosmopolite. C’est un pays moderne très bien équipé (train, tram), propre et très agréable à vivre.


Spécialités culinaires: La nourriture indienne est très recommandé, un peu épicée certes mais succulente. Pour ceux qui ne connaissent pas, il faut essayer les restaurants indiens de la ville (les tarifs sont très abordables et les plats cuisinés par de vrais indiens émigrés en Australie).
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5) Allemagne

___Motivations: La principale motivation reste l’approfondissement de sa deuxième langue. En revanche beaucoup d’étudiants désirent également partir à la découverte d’un pays limitrophe souvent mal jugé par les étudiants français.


Fac allemande: Premièrement, la taille de l'université. En effet le nombre d'étudiants suivant des cours ne correspond en rien aux facultés en France.Le choix des matières et l'agencement personnel de l’emploi du temps est également surprenant, mais tout de suite séduisant.
Vie berlinoise :Le rythme de vie est différent de celui de la France. Une journée de travail commence tôt pour finir tôt. Les pauses de midi sont réduites au minimum. Les magasins et entreprises restent ouverts en continu. On ne peut pas en dire autant des administrations et des organismes sociaux qui non seulement ne sont pas ouverts tous les jours mais qui en plus proposent des horaires d’ouverture limités et contraignants. Le système de transport à Berlin est bien développé : on peut y trouver des bus, des S-Bahn (mix entre train et métro), des tramways dans l’Est de la ville et des métros dans l’Ouest. Vers minuit, tous ces modes de transports s’arrêtent sauf les tramways qui fonctionnent 24h/24h. Cela est également le cas pour les S-Bahn le week-end. Les taxis sont présents en nombre dans toute la ville.
La société allemande est très respectueuse de l'autre et de son prochain. Par exemple, les infrastructures pour les personnes physiquement handicapées sont beaucoup plus nombreuses qu'en France. C'est aussi une société très rythmée. Lorsque les allemands travaillent, ils travaillent. Mais quand ils se relaxent et font la fête, attention les dégâts !!


Spécialités culinaires :Les Knoedels adulés par les étrangers sont ces fameuses boules de pommes-de-terre râpées cuites dans l’eau, bien pâteuses et bourratives, mais délicieuses avec une viande en sauce.Un plat également très courant et typique de Berlin est la Currywurst, c’est une saucisse avec une sauce au curry. Les nourritures turques et chinoises sont aussi très répandues, vu l’importance de ces deux communautés dans le pays.
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6) Italie
___Motivations : Le pays de la "commedia dell'arte" attire généralement les étudiants en arts ou histoire ou simplement curieux de la culture italienne.
Fac italienne: La rentrée commence par un test d'italien assez pénible, de par la mauvaise organisation et le temps passé à attendre son tour pour l'oral. Tout d'abord, le fait de choisir ses cours toute seul est l’un des changements les plus agréables à la fac. Mais il y a également de nombreux inconvénients comme le fait qu'il n'y ait pas assez de places pour tout le monde dans les salles de cours. Et bien sûr suivre les cours en Italien. Au début ce n'est pas facile mais on s'y fait assez vite, surtout que les professeurs, d'une manière générale, parlent assez clairement et assez lentement.
Vie italienne: Comptez à peu près 250 euros pour une chambre double et 350 pour une chambre simple par mois. Au niveau des courses alimentaires, c'est vrai que c'est peut-être un peu moins cher qu'en France, mais dès que l'on veut boire un verre en terrasse, attention! Sinon, les restaurants sont relativement bon marché : on peut trouver un restaurant qui propose une formule à 7 euros avec entrée, plat et boisson. Ce n'était pas mauvais du tout. Par contre, faites attention car ils ne comptent ni les couverts ni le service dans les prix... Il vous faudra aussi rajouter l'eau ; donc la note peut vite monter. Mais en général, même avec tout ça on s'en sort bien !
Les conditions météorologiques sont très agréables, on a souvent un été indien jusqu'en novembre... L'hiver est beaucoup moins froid qu'en France, plus humide toutefois. Les italiens font vraiment bonne impression ! Ils sont toujours agréables, que ce soit pour une information, ou encore une petit discussion dans le bus, ils donnent l’impression d’être très ouverts.
Spécialités culinaires: Les spaghettis “alle vongole“ (aux coques) sont recommandés! Vous en trouverez dans quasiment tous les restaurants. Pensez aussi à goûter la Grappa (digestif très fort mais typique) et le limoncello, digestif à base de citrons (assez sucré).
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7) Hongrie

___Motivation: Le voyage ! Budapest est le tremplin parfait pour visiter tous les pays de l’Europe de l’Est (Autriche, République Tchèque, Slovaquie, Pologne, Roumanie, Serbie, Bosnie, Croatie, Slovénie) et pourquoi pas un peu plus loin ?
La vie et particulièrement les moyens de transports y sont moins chers qu’ailleurs ; équipé d’une bonne tente il est possible de partir en vadrouille tous les week-ends. Certes, il n’est pas toujours évident de se retrouver dans un pays où l'on ne parle pas du tout la langue (le Hongrois est particulièrement difficile), mais les bases finissent par venir et la plupart des commerçants ont un anglais correct.



Fac hongroise: L’encadrement est vraiment parfait et on se laisse guider sans rencontrer aucun problème. Impressionnant de voir d’ailleurs que le système est si bien rôdé puisqu’il y a tout de même souvent beaucoup de nouveaux étudiants à gérer ! Le rapport avec les professeurs y est très différent. En France il y a vraiment une relation professeur-élève très marquée avec le respect qui est censé en découler. En Hongrie, on peut quitter le cours quand on veut, y compris pour répondre au téléphone ; le professeur s’excuse de vous annoncer que vous avez raté votre examen et est sincèrement désolé pour vous...

Vie hongroise: Economiquement bien sûr la vie est vraiment moins chère qu’en France, même si les différences tendent à se réduire avec l’arrivée prévue de l’Euro en Hongrie. Pour la météo les hivers sont plutôt rigoureux.
Les Hongrois sont vraiment très semblables aux Français, au moins dans leur apparence. Peuple réputé assez pessimiste et peu souriant, ce qui n’est pas complètement faux à Budapest... mais dans ce cas que dire de Paris ? Ce qui est surprenant c’est leur politesse. Toute femme de plus de 40 ans ou toute personne âgée se verra proposer une place assise dans un tram bondé, y compris par le petit jeune chargé d’un gros sac à dos. Les Hongrois ne sont pas non plus de gros stressés prêts à courir pour attraper le métro qui commence à fermer ses portes : peu importe, un autre arrive après. Toujours dans le métro, et particulièrement avec l’hiver, le nombre de personnes sans domicile est très, très impressionnant : au moins une dizaine par station de métro. Les soirs particulièrement froids, les bus de nuit se transforment en dortoirs ambulants où les SDF viennent passer un bout de leur nuit au chaud.



Spécialités culinaire: La traditionnelle soupe Goulash , ou toutes les Langos, sorte de pain frit avec crème fraîche et oignons sont très réputées. Les habitudes alimentaires sont réellement différentes : le rayon "saucisses" des supermarchés est sans fin ; en revanche, il faut du courage pour trouver ne serait-ce qu’un steak haché !

De multiples destinations pour un choix, bon voyage!



Sources :

INFORMATIONS: programme Erasmus
connaissances personnelles
IMAGE: Erasmus

Les fêtes Erasmus POUR LES NULS




___Des volets clos en pleine après midi? Des cris et de la musique toutes les nuits? Pas de doute votre voisin est un Erasmus. Le spécimen étudié vit la nuit un verre de sangria à la main. Il est dans la plupart des cas inoffensif. Mais une fois installé, il est dur de s'en débarasser. Il existe bien l'appareil répulsif anti-jeune, le Mosquito1, qui émet un son insupportable pour les étudiants. Mais ne comptez pas trop sur ça, l'Erasmus est bien plus sourd que vous. Préparez-vous alors pour un semestre d'insomnie, de plaintes et de souffrances, ou bien à devenir l'un des leurs, dans leurs nuits folles et agitées.

Un Erasmus est avant tout un fêtard!

___Les fêtes Erasmus sont chéries par les étudiants pour leur extravagance. Wikipedia les définit comme « tumultueuses ». Mais « agitées », « mouvementées » et bien d'autres synonymes peuvent les caractériser. Elles ont taillé leur réputation par de longues nuits blanches et de mal-au-crânes. Aussi, si vous souhaitez partir en Erasmus, pensez à remplir vos poches d'aspirines. Vous éviterez ainsi des lendemains de fêtes bien difficiles. Les fêtes Erasmus sont en effet connues pour leur importante consommation d'alcool. Et si vous vous y égarez, ne soyez pas surpris de vous retrouver nez-à-nez à une pyramide spectaculaire de canettes de bières entassées. Cet empilement est souvent considéré comme une oeuvre d'art par ces créateurs. Alors même si l'idée vous enchante, il serait mal vu de la faire s'écrouler. Vous participerez plutôt à sa construction. Et avec le mot « cerveza » vous serez compris par tout le monde.

___Coeur d'artichaud, âmes sensibles, fuyez! Les Erasmus misent sur les rencontres et les expériences, et fuient pour la plupart la routine et l'engagement. Les Espagnols vous diront ainsi « c'est la rollo », c'est à dire un flirt qui ne dépasse jamais une nuit ou quelques jours. Les fêtes Erasmus ont souvent du succès chez la population locale. Les étrangères attirent toujours du monde. Seulement, un étudiant français en HEI à Lille nous avoue « mais comme tout le monde y va pour ça, au final y a plus que des mecs » et il pousse un soupir plaintif en ajoutant « de toute façon j'ai jamais réussi à conclure avec une Erasmus ». Ainsi, même si les fêtes Erasmus sont un espace ouvert à la drague, les chasseurs rentrent souvent bredouilles.

___Erasmus, c'est Babel. Pleins de nationalités sont représentées et l'appartement n'est jamais loin de s'écrouler. L'anglais est la langue communément parlée lors d'un grand rassemblement d'étrangers. Mais si vous êtes un futur Erasmus, n'ayez crainte. Les séances douloureuses de grammaire et de conjugaison peuvent être oubliées. Car pas besoin d'être bilingue: le langage Erasmus existe. Vous deviendrez vite un expert en la matière. Le langage est construit sous l'aspect de trois topiques: « d'ou viens-tu? », « que fais-tu là? », « quels sont les clichés de mon pays dans ton pays? ». Si vous connaissez ces trois questions et leurs réponses, alors c'est bon, vous savez parler l'Erasmus. Et pour briller en société, « beer », « sangria » et « heineken » sont des mots à placer à chaque phrase et chaque verre vide.

___Une fête Erasmus se passe souvent dans les appartements. Aurore, étudiante en agroalimentaire, a effectué un semestre Erasmus en Allemagne. Elle nous confie « on était 60 personnes dans l'appartement. On pouvait à peine respirer. On est allé dans un autre appartement lorsque le voisin nous a viré. On s'est de nouveau fait viré par le voisin du second appartement. On a donc fini la soirée dans un troisième appartement. Le voisin s'est joint à nous pour faire la fête ». Autrement dit, pour être un Erasmus, il faut être sportif. Pour ceux qui n'aiment pas marcher, les fêtes Erasmus peuvent être plus officielles. Elles ont alors lieu en boîte ou dans des pubs. Le président de l'association Erasmus de HEI nous confie qu'ils ont vendu 625 places lors de la dernière soirée Erasmus organisée. A 2 euros l'entrée, il n'y a pas de raison de s'en priver. Il existe aussi des organisations hebdomadaires telles que Erasmus Party in Paris. Elle a été créée en 2003 et attend les étrangers tous les jeudis soirs en différents lieux parisiens: le Back-up, les Bains Douches, le Plaza, le Planet Hollywood, etc. Plus de 250 000 étudiants internationaux y ont déjà participé. L'entrée est gratuite avant minuit pour les étrangers sous présentation d'une pièce d'identité, et chacun à l'intérieur porte une étiquette indiquant sa nationalité.

___Les fêtes erasmus ont lieu environ 2-3 soirs par semaine. Leur rythme, leur excentricité peuvent parfois transformer une personne. Alexandre était un étudiant calme et sérieux, il avait une copine et ne sortait pas. En Erasmus, il pratiquait la rollo, jonglant entre trois filles, et sortait tous les soirs. Les témoignages montrent que les étudiants en Erasmus changent souvent de comportement dans un pays étranger. Celui d'un internaute le prouve: « je ne sais pas pourquoi mais je ne suis jamais autant sorti qu'à Salamanque. Je pense qu'en tant qu'étudiant Erasmus, on se sent un peu plus libre que chez soi: moins de responsabilités, sensations d'être en vacances, bon groupe d'amis, envie de tout découvrir ». Loin des regards familiers, coupé brutalement d'une routine et en immersion totale dans une culture différente, l'étudiant tente de se repérer et tombe parfois dans l'excés. Il se crée ainsi un monde plein de bières, de fêtes, de fantasmes et de sexes opposés.

___Souvent qualifiées de « lieu de débauche », les fêtes sont un moment mémorable du programme Erasmus. Il s'agit surtout de rencontres amicales dans une atmosphère conviviale. Si vous êtes un Futurs Erasmus, apprêtez-vous à rentrer dans un nouveau monde pleins de fêtes et d'absences en cours. Anciens Erasmus, n'hésitez pas à partager vos témoignages, s'il ne vous reste pas que des trous noirs. Quant aux Parents d'Erasmus, ne demandez pas à vos enfants ce qu'ils y ont fait car ce n'est jamais très avouable.


1 Le Mosquito existe véritablement (renommé Beethoven en France). Il a été mis au point par le britannique Howard Stapleton en 2005. Pour plus d’informations : Mosquito

Par Marion B.



Sources:
IMAGE: Image: Erasmus party

mercredi 25 février 2009

INTERVIEW CROISEE

" LES VOYAGES FORMENT LA JEUNESSE ET DEFORMENT LES VALISES " Coluche
Giorgina une Mexicaine, et Dan un Francais, ont posé les leurs en France et en Allemagne.
Des expériences racontées où même le linge sale est lavé en public...





Erasmus est un programme d’échange entre universités d’étudiants. Le film «l’auberge espagnol » a contribué à son succès, en mettant en scène un groupe d’étudiants étrangers à Barcelone. Aujourd’hui, un séjour hors des frontières est un élément essentiel à une vie estudiantine bien remplie.
Nous avons choisi deux témoignages d’étudiants, Dan, français parti en Allemagne, et Giorgina, Mexicaine venue en France.Pour enfin comprendre les motivations et partager les expériences erasmus, au travers de leurs aventures dans une nouvelle culture et un nouveau pays.

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1/ Pourquoi avoir choisi de partir en Erasmus ? Et pourquoi ce pays en particulier ?
Giorgina : Je fais des études de psychologie, et découvrir une autre culture, une manière de vivre différente, c’est important. C’est aussi un moyen pour apprendre à mieux me connaître. Il s’agit donc d’une expérience enrichissante. J’ai choisi la France pour la langue et le programme de l’université.
Dan : Je suis parti en Allemagne pour m’immerger dans une nouvelle culture et voir comment fonctionne un pays voisin. La langue est aussi une motivation, car la maîtriser va me permettre de me démarquer à mon entrée sur le marché du travail.
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2/ Les formalités de départ sont-elles complexes ?
G : Oui, il y a beaucoup de papiers à remplir, et les administrations sont très lentes.
D : En effet, mon université a perdu 3 fois les mêmes papiers.
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3/ Comment s’est passé votre arrivé et votre adaptation ?
G : J’ai connu des difficultés en arrivant, notamment la barrière de la langue et la solitude. Mais mon adaptation a été bonne, il est vrai que je suis habituée à voyager.
D : Je me suis retrouvé sans logement à mon arrivé. Résultat : 400 euros d’hotel. En plus la faculté n’était pas au courant de mon arrivé. Pour l’intégration, ça s’est bien déroulée, j’avais aussi déjà voyagé avant.
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4/ qu’elle est la première chose qui vous a frappé en arrivant ?
G : Le froid, j’avais l’impression de débarquer au pôle nord. Je ne m’attendais vraiment pas à ça.
D : J'ai été marqué par les piétons qui attendent au feu rouge et par l’absence de déjections canines sur les trottoirs... Les rues extrèmement propres.
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5/ Aviez-vous des stéréotypes, des idées reçus sur le pays que vous avez choisi ? Et si oui, sont-ils confirmés ?
G : Je pensais que les français étaient fermés, en réalité ils sont ouverts et très gentils. Contrairement à l’image que j’avais, il me semble qu’ils se lavent. Le coté romantique et débridé des français est confirmé aussi.
D : En faite,je m’attendais à voir des allemands froids et distants. Mais en réalité, ils sont très sympathiques et ils n’hésitent jamais à t’aider. Je pensais qu’ils étaient plus rigoureux et stricts...mais les étudiants sortent pour aller aux toilettes ou téléphonent en plein milieu des cours et personne ne dit rien.
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6/ Le programme Erasmus, a la réputation d’avoir un semestre qui ne demande que peu de travail. Existe-t-il une différence de niveau scolaire avec votre pays d’origine ?
G : Oui, c’est totalement différent. Dans mon pays il y a beaucoup de travail personnel à fournir. Les examens sont plus difficiles mais il y a aussi moins de cours qu’en France (6 heures par semaine).
D : Pour les cours rien ne change, les examens n’ont plus. Les seules difficultés que j’ai rencontrées sont la langue, et le problème de la transcription de mes résultats allemand en français. A mon retour la faculté française a traduit mes notes à la baisse.Pourtant en Allemagne on ne m’a pas fait de cadeaux, j’étais traité comme un germanique.
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7/ Qu’elles sont les objectifs que vous vous êtes fixé pour ce voyage ?
G : Je voulais apprendre le français, voyager dans les pays frontaliers et à Paris. Voir une nouvelle façon d’enseigner la psychologie et faire la fête aussi. Je souhaitais prendre du temps pour moi, car au Méxique j’ai beaucoup trop de travail pour me le permettre.
D : Je souhaitais progresser en allemand et évidemment valider mon semestre. Je désirais découvrir la culture locale, les musées...enrichir mes connaissances. Mais aussi vivre la fête de la bière pleinement, et assister à un match du Bayern Munich.
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8/ Avez-vous tissé plus de liens avec des personnes du pays ou avec d’autres étrangers ?
G : Je me suis fais des amis, mais ils sont surtout étrangers car nous sommes dans la même situation. Les français ont déjà leurs groupes d’amis et leurs habitudes. C’est difficile d’avoir des contacts avec eux. Il faut être en soirée et espérer qu’ils parlent anglais pour parvenir à faire connaissance. Je fréquente surtout des étudiants venant de pays hispaniques.
D : C’est la même chose pour moi.Je pensais en arrivant que ce serait l’inverse, mais les allemands ont leurs groupes d’amis et c’est difficile d’en faire parti. Si tu vas leur parler ils vont te répondre gentiment mais ça va s’arrêter là. Je me suis fais un groupe d’amis anglais, idéal pour passer des soirées arrosées et progresser dans la langue de Shakespeare.
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9/ Recommanderiez-vous à un étudiant de partir en Erasmus dans le même pays ?
G : Oui à condition d’avoir plus d’informations sur le progamme Erasmus et la culture du pays.
D : Effectivement, j’ajouterais un meilleur niveau en langue et maîtriser le systèmeD...



Sources:
INFORMATIONS: Témoignage de Giorgina et Dan, 22ans, Etudiants Erasmus.

Les différences Culturelles


--------Partir à l’étranger n’est pas chose facile, la difficulté pour un étudiant Erasmus réside souvent dans l’intégration à une toute nouvelle façon de vivre, les différences culturelles sont nombreuses. Il est donc intéressant à travers cette expérience de confronter cette nouvelle manière de vivre avec sa propre culture. Alors, choc des cultures ou simple adaptation ? Nous verrons dans cet article quels sont les principales différences, et à quel niveau se situent-elles ?
Comment réagiriez vous si du jour au lendemain vous vous retrouviez pour la première fois dans une ville inconnue ? Au cœur de Londres ou de Barcelone par exemple. La chose n’est pas simple au premier abord mais avec de bonnes intentions et la volonté de découvrir de nouvelles personnes, on apprend vite. Comme l’explique William Dyer, un jeune étudiant américain les différences sont nombreuses.


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___A Charleston en Caroline du Sud, le coût de la vie y est plus faible. Certes on ne trouve pas des produits français comme le pain ou le fromage mais la majorité des autres articles (vêtement, nourriture) coûtent moins cher. En revanche les activités et services proposés autour de l’université sont à moindre coût (exemple : le restaurant universitaire, le sport).
L’expérience varie d’un étudiant à l’autre, aussi il est important de voir que la façon de vivre, les habitudes communautaires ne sont pas forcément les mêmes d’un pays à l’autre « Ici la vie est plus festive et le rapport avec les autres étudiants français se fait d’une manière plus naturelle qu’au Etats Unis. En France l’aspect extérieur paraît très important, chacun essaye de se démarquer par sa tenue vestimentaire alors qu’en Amérique, on n’attache moins d’importance à ce genre de chose ».
Nous en aurions presque oublié les stéréotypes à l’égard de notre belle et douce France. La critique devient lourde quand il s’agit de parler politique et relation internationale. L’après-seconde guerre mondiale a laissé des traces dans les mémoires américaines et ceux-ci ne se privent pas de quelques blagues d’usages relatant la défaite historique des français. Malgré cela, la réputation française outre-Atlantique reste relativement flatteuse : une société égalitaire au niveau social et économique et qui parvient à se détacher de l’emprise de l’argent. « A l’inverse des américains, les français ont une certaine influence vis-à-vis du gouvernement lorsqu’il s’agit de défendre leurs intérêts sociaux. En France il y a une certaine distance avec l’argent et le pouvoir, chose qui n’existe pas aux Etats-Unis. »
Et les horaires dans tout ça ? Le rythme universitaire est totalement différent de celui que nous pouvons trouver en France. Ici faire quatre heures de cours apparaît comme une habitude ; c’est tout le contraire aux Etats-Unis « A Charleston les cours sont davantage partagés, il y a des pauses entre chaque matière ». Lorsqu’en France nous faisons 20 à 25 heures de cours par semaine, l’étudiant américain se cantonne à une quinzaine d’heures. Au niveau des vacances, l’équilibre se resserre, comptez trois mois de vacances en été mais moins de vacances au cours de l’année universitaire.
L’expérience Erasmus ne correspond pas forcément à un dépaysement total, la culture américaine s’invite partout, même en France. Que ce soit au niveau musical, cinématographique ou télévisuel, on retrouve cette uniformité culturelle. Néanmoins on trouve quelques exceptions à cette hégémonie américaine « Aux Etats-Unis, les programmes télé sont de nature assez stupide, ici on trouve davantage de programmes d’informations et d’émissions consacrés à la culture proprement dite. Il en est de même pour les films ; le cinéma d’auteur a une place plus importante ».
Question nourriture c’est une autre histoire. Parler de révolution culinaire serait exagérer il n’empêche que notre alimentation est très appréciée « les produits sont plus frais qu’aux Etats-Unis où tout est conservé sous emballage, les aliments sont moins gras et plus raffinés ». Une fois le fromage et la baguette adoptés, on en oublie donc vite la cuisine américaine.
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C’est à travers ces différences culturelles que l’expérience Erasmus prend tout son sens. Cette diversité permet donc à chacun de faire évoluer sa propre vision du monde mais aussi d’enrichir la connaissance de soi à travers la connaissance des autres.
Sources:
IMAGE: Erasmus
INFORMATIONS: Témoignage de William Dyer, étudiant Erasmus Américain

Chez Erasmus aussi, parfois ca va mal: La face Cachée


Erasmus va mal parfois...

------C'est un aussi un programme qui a ses problèmes, du coup on va en mettre partout !
Logique européenne...
En effet, les programmes Erasmus se multiplient dans l'union Européenne , qui n'a maintenant qu'un seul slogan: bougez, croissez et multipliez !
Pourquoi parler de difficultés ? Parce qu'il est de plus en plus difficile pour Erasmus de trouver preneur .
Sur 27 000 bourses Erasmus qui sont proposées en France, seulement 23 000 ont étes pourvues . Et 4 000 bourses n'ont pas étés attribuées .
Les échanges universitaires, eux, tournent au ralenti . Sur 31 millions d'étudiants Européens, seuls 550 000 d'entre eux étudient tous les ans à l'étranger, via Erasmus ou dans le cadre des programmes binationaux .
Cet échec est reconnu par Valérie Pecresse, qui s'indigne de l'insuffisance de l'apprentissage de l'anglais . Elle voit 3 causes principales à la baisse de mobilités des étudiants français. Dont une qui serait psychologique . Selon elle, les étudiants ne voient pas ce que peuvent apporter des études à l'étranger . Son indignation se fait ressentir lorsqu'elle a su que l'Anglais était absent de 75 % des premiers cycles universitaires .
L'idée de la base d 'Erasmus, c'est que les européens soient la jet-set des gens du voyage . Cela sous-entend qu'il faudrait rejeter les français qui ne connaissent de l'Europe que leur lopin de terre ?
On croit souvent qu'on doit Erasmus à Erasme , pour son statut de penseur de l'Europe.Il est vrai, mais l'important n'est pas qu'il aie pensé, mais qu'il aie voyagé .
Erasmus fut vanté de mélanger les européens, comme une salade de fruits.
Bilan pour les 20 ans du programme : 1,5 millions de jeunes ont déjà usé d'Erasmus, et il yen a 150 000 nouveaux chaque année .
Un bel éloge : "Erasmus est le symbole de ce que l'Europe fait de mieux . Une europe du concret, une Europe des résultats .".
Il y a tout de même une ombre au tableau : "L'impact d'une année Erasmus sur la carrière d'un jeune est plus important dans le secteur de la sociologie et du commerce...".
Pourquoi de telles complications ?
Peut-être que personne n'en voulait... !
Les étudiants ne comprennent pas ce que ça peut leur apporter. Comprendront-ils des cours difficiles suivis en langue étrangère, parmi les difficultés de logement, d'adaptation, et le triste montant des bourses .
Le corps enseignant sait que parfois cela n'apportera rien à leur carrière .Peut-être par peur de révéler leur véritable niveau en langue étrangère ?
Voyez la pensée d'un étudiant quant au programme:
"Allez-vous vous inscrire pour aller passer un an dans une université, sachant que vous n 'aurez probablement qu'un mois de cours de langage intensif et que vous risquez donc de n'absolument rien comprendre aux cours pendant toute l'année ?"


Par MATTHIEU H

Sources:
IMAGE: Getty Image
Article paru dans Lille Plus.

Erasmus : un programme pour qui ? Quelle reconnaissance des crédits validés ?

___Il paraît que les voyages forment la jeunesse. C’est un fait, quitter son établissement d’enseignement supérieur pour 3 mois ou un an séduit. Le programme Erasmus interpelle chaque année davantage d’étudiants. Depuis 22 ans, 1,7 millions d’étudiants dont 217 000 français ont pu bénéficier de ce cadre d’échange inter-établissements en Europe. Les séjours Erasmus présentent bon nombres d’avantages : ouverture d’esprit, progrès en langue, découverte d’une nouvelle culture. C’est aussi, il faut le dire, la perspective d’une année universitaire relativement plus tranquille quand aux enseignements suivis et à la validation des acquis. A qui s’adresse ce programme et quelles sont les modalités qui assurent la reconnaissance, une fois l’échange terminé, des crédits obtenus à l’étranger ?

Un programme européen
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___L’échange Erasmus est dédié à tous les citoyens résidents dans l’Espace économique européen (EEE), soit les 27 pays de l’Union Européenne (UE), la Turquie ainsi que trois pays de l’Association européenne de libre-échange (AELE) : l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège. Les personnes ayant le statut de résident permanent, d’apatride ou de réfugié politique dans un de ces 31 pays peuvent également en bénéficier. Ce programme peut être mis en place dans les établissements d’enseignements publics ou privés agréés par l’Etat dont les diplômes sont également reconnus par l’Etat. La condition sine qua non est d’avoir validé une première année de licence. Depuis 2004, le programme Erasmus Mundus complète le programme Erasmus classique. Il propose des masters européens de qualités. Erasmus Mundus est ouvert à tous les états, aussi bien de l’UE, de l’EEE, de l’AELE qu’aux pays du reste du monde.

Des acquis reconnus
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___Depuis le 19 Mai 2001, les cursus d’enseignements supérieurs européens sont agencés autour de trois diplômes: la licence (après trois ans d’études), le master (5 ans) et le doctorat (8 ans). Instauré la même année, le système de crédits E.C.T.S. (European Credits Transfer System) permet la mise en place d’échanges d’étudiants en partenariats avec des établissements d’enseignements supérieurs de différents pays. Les crédits E.C.T.S. traduisent la quantité de travail indispensable par unités de cours pour valider un cycle d’étude. La notion d’E.C.T.S. n’a de reconnaissance que dans le cadre d’un cursus déterminé et achevé. Ainsi, il est aujourd’hui plus facile de savoir ce que valent réellement les diplômes délivrés par les états ayant adopté le système de crédits E.C.T.S. - un étudiant en médecine ayant validé la cardiologie dans son pays n’aura pas à repasser cette matière à l’étranger. En effet, les crédits E.C.T.S obtenus par ce dernier permettent au pays d’accueil de connaître le niveau de l’étudiant. A l’heure ou l’Union Européenne évolue dans le sens d’une plus grande cohésion entre les pays, ce programme offre la possibilité aux européens d’envisager une carrière toujours plus ouverte vers l’étranger. Il traduit une volonté d’harmonisation du monde professionnel au niveau européen. Les Crédits E.C.T.S. sont un passeport pour la mobilité. Mais partir en Erasmus ne s’improvise pas.
L’échange Erasmus se caractérise par un enseignement à la carte. Les étudiants reçoivent un catalogue de cours reprenant les différents enseignements dispensés dans l’établissement qui les accueillera. Ce catalogue fournit également des informations pratiques sur les modalités d’évaluations en vigueur qui permettent de valider, dans le pays d’origine de l’étudiant, le semestre effectué à l’étranger. Avant le départ, l’étudiant signe un contrat d’étude qui le lie avec son établissement et celui qui l’accueil à l’étranger. Par ce contrat, il s’engage à suivre la liste de cours proposés en fonction de son cursus. Seule la validation des crédits E.C.T.S. pour chaque enseignement suivis, lui assure une reconnaissance des savoirs acquis à l’étranger. L’obtention de ces crédits E.C.T.S. certifie le transfert des crédits d’un pays à l’autre. Il est donc important de connaitre les modalités incontournables que requiers un séjour en partenariat avec une université ou une école étrangère. Aux étudiants de prendre en mains leur avenir avec ce programme qui fête ces 22 ans cette année.
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Par Marine S
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Sources:

lundi 23 février 2009

Pret à adhérer à Erasmus? Quelles formalités sont a remplir?

---------A travers diverses enquetes, et la précieuse aide de Suzanne Bray, responsable à l'Université Catholique de Lille au service des Relations Internationales, notre jeune journaliste vous résume les formalités d'inscriptions au programme d'étude Européen Erasmus:
Admission et inscription

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-----L’année qui précède votre départ, vous devez contacter le responsable du service des Relations Internationales du Département ou de la Faculté de votre institution. Si votre établissement travaille en partenariat avec votre université d’origine, vous bénéficierez alors de conditions particulières d’échanges.

Admission des étudiants accueillis dans le cadre du Programme ERASMUS :

Un dossier spécifique de candidature doit être complété et transmis au responsable Relations internationales de l’établissement d’accueil :

Inscriptions
Les étudiants participant à un programme d’échanges bénéficient d’une procédure administrative simplifiée. Dès votre arrivée, vous devez vous présenter au service relations internationales de l’école ou de la faculté dans laquelle vous vous inscrivez, muni des pièces suivantes :
- photocopie du passeport ou carte d’identité en cours de validité.
- photocopie de la carte d’étudiant de l’université d’origine.
- une attestation d’admission en tant qu’étudiant ERASMUS délivrée par l’université d’origine précisant la formation que vous intégrerez .
- 3 photographies d’identité.
- une carte européenne d’assurance maladie (pour les ressortissants de la CEE) délivrée dans votre pays d’origine.
Vous pourrez alors recevoir votre carte d’étudiant.

-------Il est obligatoire pour les étudiants français pour partir dans un pays anglophone d’avoir au moment de postuler le TOEFL, l’IELTS, le First Certificate, ou éventuellement pour certaines destinations le BULATS (pour les pays hispanophones) ou le Deutsch Certificate (pour l’ Allemagne).
Frais d’inscription
Vous êtes dispensés des frais d’inscription dans le cadre d’un programme d’échange.
Diplôme
A la fin de votre séjour, vous serez titulaire d’un certificat de mobilité et vous pourrez faire valider votre séjour en France par votre université d’origine sous réserve de résultats satisfaisants dans l’Université d’accueil.


--------------Les formalités d’entrée et de séjour:

Etudiants ressortissants des Etats membres de l’union européenne (1) ,de l’espace économique européen (2) et de la confédération helvétique

(1) Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays Bas, Portugal, Royaume Uni, Suède, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie, Hongrie, Malte, Chypre, Roumanie, Bulgarie
(2) Islande, Liechtenstein, Norvège

- Vous pouvez entrer en France ou dans un autre pays européen et y séjourner
Avec une carte nationale d’identité ou un passeport en cours de validité.
- Pour un séjour supérieur à 3 mois et pour les étudiants ressortissants de l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, le République Tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et la Hongrie souhaitant travailler, vous devez être détenteur d’une carte de séjour.
Afin d’établir le dossier de demande de carte de séjour, il est nécessaire de contacter le service Relations internationales de votre faculté ou de votre école d’accueil.


Etudiants hors union européenne
Voici les démarches administratives avant le départ :
Avant de partir, vous devez vous rapprocher du Consulat ou de l’Ambassade du pays concerné pour obtenir un visa long séjour.
Le visa touristique est insuffisant et entrainerait un refus de séjour suivi d’une
reconduite à la frontière après 3 mois et la non reconnaissance des diplômes obtenus.
Par Mame


Sources:
IMAGE: Le Guide du candidat Erasmus
INFORMATIONS: Par Suzanne Bray